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Troisième
action humanitaire dans le nord-est d’Antioquia par
Cahucopana (13.02.2006)
Il existe une organisation de paysans prête à oeuvrer au bien commun
et à la défense des droits de l’homme, à la recherche de la paix et
de la coexistence dans le Nord-Est d’Antioquia. Nous vous invitons à
la troisième action humanitaire, qui doit se dérouler du 4 au 11 avril,
pour que les organisations sociales, nationales et internationales,
accompagnent activement les communautés paysannes et minières du Nord-Est
d’Antioquia, tentant de renforcer l’organisation sociale et d’améliorer
la situation humanitaire actuelle.
Des
militaires colombiens menacent des coopérants canadiens en affirmant
que leurs «alliés paramilitaires viendront leur couper la tête»
par Projet Accompagnement Solidarité Colombie
(15.10.2005)
Bien que ces zones humanitaires soient protégées par des recommandations
édictées par la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme, l’opération
militaire qui se déploie est dirigée contre la population civile et
viole systématiquement les principes du droit humanitaire international.
En moins de 15 jours, des unités de la Brigade XVII des Forces armées
nationales de Colombie, ont détruit les délimitations de deux zones
humanitaires (Bella Flor Remacho le 25 septembre et Nueva Esperanza
le 10 octobre).
La
Minga pour la libération de la Terre Mère continue par
les Autorités traditionnelles Sa't Tama Kiwe (12.10.2005)
Aujourd'hui, nous nous levons pour soutenir de manière solidaire toutes
les actions que d'autres peuples indigènes et divers secteurs de la
lutte populaire ont engagées partout dans le pays, pour démontrer à
l'opinion publique que la politique "vers un
état communautaire", en particulier la politique de "sécurité
démocratique", va à l'encontre de nos intérêts en tant que
sujets collectifs et à l'encontre de la souveraineté du peuple colombien,
surtout quand il s'agit de signer le TLC avec les États-Unis.
Une
ONG dénonce l'enlèvement de 25 personnes par des paramilitaires en Colombie
par SDA-ATS (02.09.2005)
Un groupe paramilitaire colombien a enlevé au moins 25 personnes dans
un village du nord-ouest du pays. Ce groupe est en négociation avec
Bogota dans le cadre du processus de démobilisation des milices d'extrême
droite. La cellule dirigée par Rodrigo Tovar a fait irruption dans le
village de El Carmen, dans la province Norte de Santander, a indiqué
Gloria Flores, directrice de l'ONG Minga, qui travaille dans la zone,
sur l'antenne de la radio La W.
Fumiger,
même là où il n'y a pas de coca par
l'Association des paysans de la Vallée du Cimitarra
(28.07.2005)
Depuis le lundi 25 juillet, des mercenaires de la multinationale nord-américaine
Dyncorp et des laquais colombiens de la police nationale antidrogue
fumigent des communes appartenant à la Zone de réserve
paysanne. La commune de Puerto Nuevo Ité, connue populairement
sous le nom de La Coopérative, où il n'existe pas un seul
pied de coca, a été fumigée dans sa totalité,
avec destruction des cultures de maïs, de manioc et de fourrages.
La réserve forestière a également été
aspergée.
Le
Gouvernement admet la responsabilité de l'État dans 19
disparitions par EFE (17.07.2005)
Le Gouvernement colombien a admis, en vertu d'un jugement de la Cour
interaméricaine des droits de l'homme, la responsabilité
de l'État dans le cas de 19 personnes disparues, en octobre 1987,
entre les mains des paramilitaires. Outre la cérémonie
de demande de pardon, la Cour a condamné l'État à
offrir une réparation aux proches, à élever un
monument à la mémoire des victimes, à reprendre
les procès pénaux contre les responsables et à
rechercher les corps.
Álvaro
Manzano, un des survivants de l’Unión Patriótica,
continue d'être persécuté par l'État colombien
par César Jerez (27.05.2005)
"Je crois qu'ils vont continuer à faire
pression sur moi, faire en sorte que je ne retourne pas dans la région,
me déplacer et me présenter comme un guérillero
réinséré. Ils voulaient que je collabore au processus
qu'ils engagent contre l'ACVC. J'ai peur pour ma vie et pour ma famille.
Tout ce que je veux, c'est qu'on me laisse tranquille, pour que je puisse
retourner travailler ma terre. C'est ma raison de vivre".
Chasse
aux communistes par Claude Dupontier
(14.05.2005)
Trois militants ont été torturés et assassinés
par l’armée dans un village andin proche de Bogotá.
Accusés d’aider la guérilla, de nombreux habitants
se plaignent de mauvais traitements. Reportage.
L'Armée
colombienne détient l'administrateur d'une ferme paysanne d'élevage
et pille les biens d'un projet financé par l'Union européenne
par l'Association paysanne de la Vallée du
Cimitarra (25.04.2005)
L'Armée a arrêté arbitrairement l'administrateur
de la ferme, Reinaldo Restrepo. Elle a en outre dérobé
un moteur lister, un téléviseur, un congélateur
et les tuiles de zinc achetées pour aménager l'infrastructure
du projet. L'Armée prétend que l'exploitation appartient
à la guérilla. La responsabilité de la protection
de l'intégrité physique de Reinaldo incombe au commandant
de la XIVe Brigade, le colonel Yepes.
Arrestation
de Álvaro Manzano, ancien président de l'ACVC
par l'Association paysanne de la Vallée du
Cimitarra (25.04.2005)
Le 24 avril à 16 heures, Álvaro Manzano, dirigeant agraire
reconnu du Magdalena Medio, ancien président de l'Association
paysanne de la Vallée du Cimitarra (ACVC) et ancien conseiller
de l'Unión Patriótica dans la commune de Yondó,
a été arrêté par des militaires du Bataillon
Nueva Granada. Attaque juridique, militaire et paramilitaire contre
la Zone de réserve paysanne de la Vallée du Cimitarra.
Incursion
paramilitaire dans le sud du Bolívar
par Association paysanne de la Vallée du Cimitarra (24.04.2005)
200 paramilitaires du BCB mènent une incursion dans les hameaux
de la partie haute de la municipalité de San Pablo. L'escadron
de la mort a été vu alors qu'il se dirigeait vers les
hameaux de Bajo Cañabraval et de La Florida ; il est probable
que les destinations de l'incursion soient les hameaux de Montecarmelo
et Alto Cañabraval. Il y a risque d'assassinats sélectifs
ou d'un massacre, dont ils ont brandi la menace à plusieurs reprises.
Brisons
le silence face au terrorisme d’Etat en Colombie (10.04.2005)
Les gouvernements colombiens successifs entretiennent une vision manichéiste
du conflit selon laquelle «les bons», ce sont ceux qui aiment
et défendent la constitutionnalité, et «les méchants»,
ce sont les défenseurs des droits humains, les opposants politiques,
les ONG, les organisations sociales et populaires opposées à
ce projet d’Etat.
Nous
avons commencé à nous déplacer du fait de la présence
de la police par Communauté de
Paix de San José de Apartadó (01.04.2005)
Ce que fait le gouvernement est véritablement outrageant. L'armée
a massacré huit personnes, parmi lesquelles un leader de la communauté
et, en guise de réponse, on nous envoie la police pour soi-disant
résoudre nos problèmes et faire un travail social, oubliant
les quatre réunions qui ont eu lieu avec le Vice-président
au sujet de la prétendue concertation sur l'installation du poste
de police.
L'armée
coupable d'un massacre contre la Communauté de Paix de San José
de Apartadó par Communauté
de Paix de San José de Apartadó
(24.02.2005)
Nous ne pouvons rien dire; notre douleur est si forte que nous sommes
seulement capables de pleurer. L'Etat colombien, dans son incroyable
illégitimité, s'est rendu coupable d'un autre massacre
qui répand le sang sur nos terres.
Ligne
de piquetage à Toronto contre les assassinats des syndicalistes
colombiens par LMLQ (21.09.2004)
Le 16 septembre, une ligne de piquetage a eu lieu devant le Consulat
colombien à Toronto pour dénoncer l'assassinats de trois
syndicalistes colombiens au début d'août. Des représentants
de plusieurs syndicats ont manifesté avec la communauté
latinoaméricaine et des organisations des droits humains. Cette
action se tenait en marge de la conférence des syndicats colombiens
sur cette question à Bogota, en Colombie.
Échange
de prisonniers proposé en Colombie par
LMLQ (13.09.2004)
À cause de la souffrance des prisonniers détenus des deux
côtés et pour certains depuis de longues années,
le besoin d'un mouvement d'échange organisé de prisonniers
et l'établissement d'un mécanisme pour le faire, aussi
longtemps que durera le conflit, est devenu une demande criante. Cette
demande faite par le peuple colombien n'est surpassée que par
le désir d'une paix durable et définitive.
Ces femmes victimes
du conflit colombien par Guido Piccoli
(09.03.2004)
Ingrid Betancourt, ancienne candidate écologiste
à la présidence colombienne, est tenue en otage par les
rebelles depuis plus de deux ans. Il y a un mois, une militante pour
les droits humains, Luz Perly Cordoba, a été arrêtée
par les forces de l'ordre. Ces deux histoires ne sont que la pointe
visible de l'iceberg. En Colombie, les femmes sont de plus en plus exposées
aux ravages provoqués par la guerre civile.